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Après avoir Installé Debian sur mon Dockstar j’entreprends d’installer divers outils et de faire un peu de paramétrage du système.

On se connecte sur le Dockstar en ssh avec l’utilisateur root.

 

Mise à jour du système

Cela commence par la mise à jour des dépôt utilisé en éditant le fichier /etc/apt/sources.list (avec vi seul éditeur disponible sur la Debian fraichement installée du Dockstar).

J’ai donc ajouté les lignes suivantes :

## squeeze
deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ squeeze main contrib non-free
deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian/ squeeze main contrib non-free

Sur certaines sources, les dépôts suivants sont aussi ajoutés, mais je n’en ai pas eu besoin pour l’instant.

## squeeze multimedia
 deb http://www.debian-multimedia.org squeeze main non-free
 deb-src http://mirror.home-dn.net/debian-multimedia squeeze main
# squeeze security
 deb http://security.debian.org/ squeeze/updates main contrib non-free
 deb-src http://security.debian.org/ squeeze/updates main contrib non-free
# squeeze update
 deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ squeeze-updates main contrib non-free
 deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian/ squeeze-updates main contrib non-free

Puis on lance la mise à jour :

apt-get update
apt-get upgrade

Dans mon cas aucun paquet n’a été mis à jours

 

Changement du nom de la machine

Par défaut suite à l’installation de Debian sur le Dockstar avec le script de Jeff Doozan, le nom du Dockstar est debian, pour le changer il faut modifier 2 fichiers :

echo [Nom] > /etc/hostname
/etc/init.d/hostname.sh start

Puis ajouter ce nom au fichier /etc/hosts (à éditer avec vi)

127.0.0.1       localhost
127.0.1.1       [Nom]

Si vous ne faites pas cette dernière manipulation vous aurez le message d’erreur suivant dès que vous utiliserez sudo (que l’on va installer plus tard)

sudo: unable to resolve host [Nom]

 

Ajout d’un utilisateur, installation de sudo et désactivation de root

Étant un habitué d’Ubuntu j’ai souhaité reproduire la stratégie de ce dernier en terme d’utilisateur.

C’est à dire que l’utilisateur root est désactivé et que l’on réalise les taches d’administration avec un utilisateur classique en utilisant sudo.

Si on ne souhaite pas appliquer cette stratégie il est tout de même souhaitable de créer un nouvel utilisateur (non root) et de prendre l’habitude d’utiliser ce dernier le plus souvent possible (et de passer en root avec su que pour les taches le nécessitant).

Ajout d’un utilisateur :

Utilisation de la commande adduser :

adduser [utilisateur]

On répond aux questions :

Adding user `[utilisateur]' ...
 Adding new group `[utilisateur]' (1000) ...
 Adding new user `[utilisateur]' (1000) with group `[utilisateur]' ...
 Creating home directory `/home/[utilisateur]' ...
 Copying files from `/etc/skel' ...
 Enter new UNIX password:
 Retype new UNIX password:
 passwd: password updated successfully
 Changing the user information for [utilisateur]
 Enter the new value, or press ENTER for the default
 Full Name []: [utilisateur]
 Room Number []:
 Work Phone []:
 Home Phone []:
 Other []:
 Is the information correct? [Y/n] Y

Installation et configuration de sudo

apt-get install sudo

(1 seul paquet installé, 946Ko)

On configure ensuite l’utilisateur créé pour qu’il ait l’autorisation d’utiliser sudo :

visudo

On ajoute la ligne :

[utilisateur] ALL=(ALL) ALL

Test de l’utilisateur

On va ensuite tester l’utilisateur créé (connexion SSH et sudo), on se déconnecte donc de SSH en root (commande exit) puis on se re-connecte avec l’utilisateur créé ([utilisateur]@[IP du Dockstar]).

Ensuite on essai de faire :

sudo -s

Ce qui devrait afficher :

We trust you have received the usual lecture from the local System
 Administrator. It usually boils down to these three things:
 
#1) Respect the privacy of others.
#2) Think before you type.
#3) With great power comes great responsibility.
 
[sudo] password for [utilisateur]:

Désactivation de root

Cela se fait avec un simple :

sudo passwd -l root

Ce qui affiche :

passwd: password expiry information changed.

 

Personnalisation du bash

Cela se fait en modifiant le fichier .bashrc des utilisateurs, j’ai commencé une série d’articles sur le bashrc et je me rends compte que je ne l’ai jamais terminé (à faire), toujours est il que voici mon bashrc que j’ai légèrement adapté pour le Dockstar.

 

Installations complémentaires

Installation d’aptitude

Depuis mon arrivé dans le monde Linux j’ai pris l’habitude d’utiliser aptitude plutôt que apt-get, je l’ai donc installé :

sudo apt-get install aptitude

Rque : J’ai longtemps hésité avant de l’installer parcequ’il prend tout de même 16Mo

Rque 2 : sans rapport avec le Dockstar mais toujours bon à savoir, on peut mixer sans problème l’utilisation de apt-get et aptitude :

Since apt-get and aptitude share auto-installed package status
(see  Section 2.5.5, "The package state for APT") after lenny,
you can mix  these tools without major troubles (see <a href="http://bugs.debian.org/594490">Bug #594490</a>)

Source paragraphe 2.2.2

Outils divers

sudo aptitude install vim htop cron apt-utils dialog logrotate parted byobu unzip rsyslog man most  ncdu

vim : vim-tiny est installé par défaut mais il n’a pas la coloration syntaxique, on installe donc vim complet (27.6 Mo)

Activation de la coloration syntaxique en dé-commentant la ligne « syntax on » dans /etc/vim/vimrc

htop : version semi-graphique de l’utilitaire top (197 ko)

cron : planificateur de taches (344 ko)

rsyslog : démon de logs, sans cela vous n’aurez pas tous les fichiers de log habituels sous /var/log (par exemple auth.log)

logrotate : permet d’archiver et purger les fichiers de logs (688 ko)

parted : permet de prendre en compte les changement de partition sans rebooter (voir : Appliquer les changements de partition sans reboot)

byobu : multiplexeur de terminaux, comme screen mais en mieux

unzip : pour décompresser des archive zip

ncdu : outil ncurse pour voir l’occupation disque (pratique pour savoir où sont partis les Gigas)

man et most : pour avoir les pages d’aides

apt-utils et dialog : permet de configurer les paquets lors de leur installation en mode semi-graphique (2.1Mo)

Sans Avec

Si on installe pas apt-utils à chaque installation (via aptitude ou apt-get) on a le message suivant :

debconf: la configuration des paquets est différée, car apt-utils n'est pas installé

Et si on installe que apt-utils sans dialog on a le message :

debconf: Impossible d'initialiser l'interface : Dialog
debconf: (Aucun programme de type dialog n'est installé, l'interface  basée sur dialog ne peut donc pas être utilisée. at  /usr/share/perl5/Debconf/FrontEnd/Dialog.pm line 75, &lt;&gt; line 11.)
debconf: Utilisation de l'interface Readline en remplacement

 

Configuration date/heure

Par défaut suite à l’installation de Debian le dockstar est à l’heure UTC, on peut changer cela pour mettre à l’heure française :

Avant la configuration la commande date renvoi :

Sun Mar 13 21:30:46 UTC 2011

On la reconfigure avec :

sudo dpkg-reconfigure tzdata

Qui nous demande choisir notre zone (choix 8 puis 34 pour la France)

Configuring tzdata
 ------------------
 
Please select the geographic area in which you live. Subsequent  configuration questions will narrow this down by presenting a list of
 cities, representing the time zones in which they are located.
 
1. Africa   3. Antarctica  5. Arctic  7. Atlantic  9. Indian    11. SystemV  13. Etc
 2. America  4. Australia   6. Asia    8. Europe    10. Pacific  12. US
 
Geographic area: 8
 
Please select the city or region corresponding to your time zone.
 
1. Amsterdam   9. Bucharest    17. Isle of Man  25. Luxembourg  33. Oslo        41. Sarajevo    49. Uzhgorod   57. Zaporozhye
 2. Andorra     10. Budapest    18. Istanbul     26. Madrid      34. Paris       42. Simferopol  50. Vaduz      58. Zurich
 3. Athens      11. Chisinau    19. Jersey       27. Malta       35. Podgorica   43. Skopje      51. Vatican
 4. Belfast     12. Copenhagen  20. Kaliningrad  28. Mariehamn   36. Prague      44. Sofia       52. Vienna
 5. Belgrade    13. Dublin      21. Kiev         29. Minsk       37. Riga        45. Stockholm   53. Vilnius
 6. Berlin      14. Gibraltar   22. Lisbon       30. Monaco      38. Rome        46. Tallinn     54. Volgograd
 7. Bratislava  15. Guernsey    23. Ljubljana    31. Moscow      39. Samara      47. Tirane      55. Warsaw
 8. Brussels    16. Helsinki    24. London       32. Nicosia     40. San Marino  48. Tiraspol    56. Zagreb
 
Time zone: 34
 
Current default time zone: 'Europe/Paris'
 Local time is now:      Sun Mar 13 22:38:40 CET 2011.
 Universal Time is now:  Sun Mar 13 21:38:40 UTC 2011.

(configuration faite sans apt-utils/dialog)

La commande date renvoi alors :

Sun Mar 13 22:38:48 CET 2011

 

Autre configuration pour la date/heure la synchronisation avec un serveur de temps.

En effet le Dockstar ne contient pas de RTC (real Time Clock), c’est à dire un petit composant et une pile qui permettent que l’horloge garde l’heure même quand l’alimentation est coupée.

Pour les plus courageux (et surtout ceux qui ont une âme d’électroniciens) il est possible d’ajouter de circuit (voir Seagate dockstar installation et amélioration).

Pour les autres le plus simple est d’installer un client NTP (Network Time Protocol) permettant de synchroniser le Dockstar avec un serveur de temps.

sudo aptitude install ntp

(1311 ko)

Le configuration se fait ensuite dans le fichier /etc/ntp.conf en y ajoutant une ligne du type :

# You do need to talk to an NTP server or two (or three).
 server 192.168.1.254

Où 192.168.1.254 est un serveur de temps, chez moi c’est l’adresse de ma Freebox v6 qui fait serveur de temps.

 

Configuration des locales

Les ‘locales’ sont des fichiers qui vont modifier le comportement de certains programmes pour qu’ils s’adaptent aux « spécificités culturelles du pays » (ex : affichage de la date, affichage des symboles monétaires, etc)

Ces fonctions permettent, pour un caractère donné de dire si c’est une lettre, un chiffre, un blanc (espace, etc), un signe de ponctuation, une majuscule ou une minuscule…

(source définition)

Par défaut les locales sont initialisées à C (POSIX ?) et donc pour le système on est pas sur un système Français, on peut s’en assurer avec la commande locale :

 LANG=C
 LC_CTYPE="C"
 LC_NUMERIC="C"
 LC_TIME="C"
 LC_COLLATE="C"
 LC_MONETARY="C"
 LC_MESSAGES="C"
 LC_PAPER="C"
 LC_NAME="C"
 LC_ADDRESS="C"
 LC_TELEPHONE="C"
 LC_MEASUREMENT="C"
 LC_IDENTIFICATION="C"
 LC_ALL=

Il faut tout d’abord installer le paquet fournissant les locales pour différents pays :

sudo aptitude install language-env

(45.3 Mo)

Puis configurer les locales :

sudo dpkg-reconfigure locales

Qui bous propose de choisir parmi une liste (réponses 208 et 2) :

Configuring locales
 -------------------
 
Locales are a framework to switch between multiple languages and  allow users to use their language, country, characters, collation order,
 etc.
 
Please choose which locales to generate. UTF-8 locales should be  chosen by default, particularly for new installations. Other character  sets
 may be useful for backwards compatibility with older systems and software.
 
1. All locales                  109. en_AU ISO-8859-1               217. ga_IE.UTF-8 UTF-8          325. om_KE.UTF-8 UTF-8
 2. aa_DJ ISO-8859-1             110. en_AU.UTF-8 UTF-8              218. ga_IE@euro ISO-8859-15     326. or_IN UTF-8
 3. aa_DJ.UTF-8 UTF-8            111. en_BW ISO-8859-1               219. gd_GB ISO-8859-15          327. pa_IN UTF-8
 
...
 
(Enter the items you want to select, separated by spaces.)
 
Locales to be generated: 208
 
Many packages in Debian use locales to display text in the correct  language for the user. You can choose a default locale for the system
 from the generated locales.
 
This will select the default language for the entire system. If this  system is a multi-user system where not all users are able to speak the
 default language, they will experience difficulties.
 
1. None  2. fr_FR.UTF-8
 
Default locale for the system environment: 2
 
Generating locales (this might take a while)...
 fr_FR.UTF-8... done
 Generation complete.

(configuration faite sans apt-utils/dialog)

Pour prendre en compte il suffit de déconnecter et se reconnecter et on vérifie avec la commande locale :

 LANG=fr_FR.UTF-8
 LC_CTYPE="fr_FR.UTF-8"
 LC_NUMERIC="fr_FR.UTF-8"
 LC_TIME="fr_FR.UTF-8"
 LC_COLLATE="fr_FR.UTF-8"
 LC_MONETARY="fr_FR.UTF-8"
 LC_MESSAGES="fr_FR.UTF-8"
 LC_PAPER="fr_FR.UTF-8"
 LC_NAME="fr_FR.UTF-8"
 LC_ADDRESS="fr_FR.UTF-8"
 LC_TELEPHONE="fr_FR.UTF-8"
 LC_MEASUREMENT="fr_FR.UTF-8"
 LC_IDENTIFICATION="fr_FR.UTF-8"
 LC_ALL=

Et si on affiche la date, on est bien en France : date

 dimanche 13 mars 2011, 22:59:42 (UTC+0100)

 

Désactivation IP v6

A priori IP v6 est consommateur de ressource, or sur le Dockstar la RAM et la CPU sont précieuse….

Pour s’assurer qu’IP v6 est activé :

cat /proc/net/if_inet6

Donne quelque chose du genre :

00000000000000000000000000000001 01 80 10 80       lo
 fe80000000000000021075fffe1ad58c 02 40 20 80     eth0

On le désactivera en ajoutant les ligne suivantes dans /etc/sysctl.conf :

# désactivation du support pour les interfaces actuelles
 net.ipv6.conf.all.disable_ipv6 = 1
 # désactivation du support de l’autoconfiguration
 net.ipv6.conf.all.autoconf = 0
 # désactivation du support par défaut pour les nouvelles interfaces
 net.ipv6.conf.default.disable_ipv6 = 1
 # et de l'autoconfiguration
 net.ipv6.conf.default.autoconf = 0

Prise en compte des changements :

sudo sysctl -p
 net.ipv6.conf.all.disable_ipv6 = 1
 net.ipv6.conf.all.autoconf = 0
 net.ipv6.conf.default.disable_ipv6 = 1
 net.ipv6.conf.default.autoconf = 0

La commande cat /proc/net/if_inet6 ne renvoi plus rien…

 

Rque : après tout cela on se retrouve avec un système Debian fonctionnel prenant 600Mo

Sources :

This is a blog : Debian on the PogoPlug

Désactiver l’IPV6

16 mar 11

Un des usages de mon Seagate Dockstar est de monter un serveur Web afin de mettre en ligne une galerie photo.

La galerie photo que j’avais sélectionné était Zenphoto qui nécessite une base de données MySQL or j’ai trouvé un nouveau script de galerie photo plus léger / simple et qui ne nécessite « que » SQLite (beaucoup plus léger que MySQL).

Voici donc brièvement mes notes d’installation et de configuration de MySQL (pour ne pas les perdre)

J’ai déjà traité cette installation ici et ici (pas sur le Dockstar)

 

L’installation est simplissime :

sudo aptitude install mysql-server mysql-client

Cela installe les paquets suivants :

libdbd-mysql-perl{a} libdbi-perl{a} libmysqlclient16{a} libnet-daemon-perl{a} libplrpc-perl{a} mysql-client mysql-client-5.1{a} mysql-common{a} mysql-server mysql-server-5.1{a} mysql-server-core-5.1{a} psmisc{a}

(54Mo sur le disque)

Lors de l’installation le mot de passe root est demandé :

Configuration de mysql-server-5.1
---------------------------------
Il est très fortement recommandé d'établir un mot de passe pour le compte d'administration de MySQL (« root »).
Si ce champ est laissé vide, le mot de passe ne sera pas changé.
Nouveau mot de passe du superutilisateur de MySQL :
Confirmation du mot de passe du superutilisateur de MySQL :

 

En l’état MySQL prend 14.5% de la mémoire du Dockstar (pas léger l’animal), on trouvera ici et des optimisations pour MySQL, mais le plus simple est encore de prendre le fichier de configuration fournis par MySQL pour les petites machines :

sudo cp  /etc/mysql/my.cnf /etc/mysql/my.cnf.orig
sudo cp  /usr/share/doc/mysql-server-5.1/examples/my-small.cnf /etc/mysql/my.cnf
sudo /etc/init.d/mysql restart

 

Avec cette configuration MySQL prend toujours 12.8% de la mémoire, d’où mon exploration pour trouver une alternative à zenphoto pour ne pas avoir à installer ce glouton de MySQL

Commentaires fermés

Dans cet article rien de révolutionnaire avec ce que l’on peut trouver ici ou sur le web, mais comme ce blog est autant un moyen pour moi de partager mes découvertes qu’un espace « personnel » de prise de notes, je publie tout de même mon retour d’expérience sur l’installation de Debian sur le Dockstar.

 

Première chose avant de commencer il faut connecter/brancher le Dockstar sans qu’il ait accès à Internet afin qu’il ne réalise pas une mise à jour de son système et coupe ainsi l’accès SSH (si c’est trop tard c’est réparable)

Trouver l’IP du Dockstar

Ensuite il faut trouver l’adresse IP du Dockstar, 3 solutions :

  1. Brancher le Dockstar sur un routeur DHCP (la Freebox par exemple) en ayant bien au préalable déconnecté le câble du WAN (câble téléphonique pour les boxs), puis aller dans la console de gestion et repérer l’adresse IP qui lui a été affecté
  2. Brancher le Dockstar en direct sur le PC et scanner les ports avec nmap
  3. Brancher le Dockstar en direct sur le PC et scanner le réseau avec netdiscover

J’ai personnellement testé les solutions 2 et 3 (je ne pouvais pas la 1 car ma femme regardais la TV via la box), la 3ème est sensée être plus rapide mais de mon expérience ce fut l’inverse (60s pour nmap et 90s pour netdiscover)

Trouver l’IP du Dockstar avec nmap

sudo aptitude install nmap

(nmap avec ses dépendance « pèse » 7221 ko)

Configuration du réseau du PC pour être sur le même sous réseau que le Dockstar (qui va s’attribuer une adresse APIPA en 169.254.*.* en absence de DHCP)

sudo ifconfig eth0 169.254.1.0

Scan du réseau APIPA avec nmap

nmap -e eth0 -sP 169.254.0.0/16

Dont voici la sortie

Starting Nmap 5.21 ( http://nmap.org ) at 2011-03-09 21:10 CET
Strange error from connect (105):No buffer space available
mass_dns: warning: Unable to determine any DNS servers. Reverse DNS is disabled. Try using --system-dns or specify valid servers with --dns-servers
Nmap scan report for 169.254.1.0
Host is up (0.0015s latency).
Nmap scan report for 169.254.213.140
Host is up (0.0021s latency).
Nmap done: 65536 IP addresses (2 hosts up) scanned in 60.27 seconds

nmap trouve 2 équipements réseau en 169.254.*.*, le PC que l’on utilise et le Dockstar

 

Trouver l’IP du Dockstar avec netdiscover

C’est à peut près semblable :

sudo aptitude install netdiscover

(netdiscover avec ses dépendances est plus léger que nmap : 668ko)

 

Il n’est pas nécessaire pour netdiscover de mettre le PC sur le réseau en APIPA mais comme ce sera nécessaire après (ssh) on le fait.

sudo ifconfig eth0 169.254.1.0

Scan du réseau APIPA avec netdiscover

sudo netdiscover -r 169.254.0.0/16 -P

Dont voici la sortie

_____________________________________________________________________________
 IP            At MAC Address      Count  Len   MAC Vendor                  
 -----------------------------------------------------------------------------
 169.254.213.140 00:10:75:1a:d5:8c    01    060   Maxtor Corporation
 
-- Active scan completed, 1 Hosts found.

(netdiscover nous donne directement l’adresse MAC du Dockstar, utile pour faire une réservation d’adresse IP sur votre serveur DHCP)

 

Désactivation de la mise à jour automatique du Dockstar

Une fois son adresse IP connue on peut se connecter en SSH sur le Dockstar :

ssh root@[adresse IP du Dockstar]
The authenticity of host '169.254.213.140 (169.254.213.140)' can't be established.
RSA key fingerprint is b4:6c:97:5d:6a:44:22:23:c9:a1:72:cd:f7:bb:30:91.
Are you sure you want to continue connecting (yes/no)? yes
Warning: Permanently added '169.254.213.140' (RSA) to the list of known hosts.
root@169.254.213.140's password:

Le mot de passe par défaut étant stxadmin

On monte ensuite la partition root en écriture

mount / -rw -o remount

Puis on édite le fichier host pour re-diriger les URLs de pogoplug vers l’hôte locale (elle sont ainsi injoignables).

On édite donc le ficher /etc/hosts avec vi (seul éditeur disponible nativement sur le Dockstar) et on ajoute les lignes suivantes :

127.0.0.1 service.pogoplug.com
127.0.0.1 pm2.pogoplug.com
127.0.0.1 service.cloudengines.com
127.0.0.1 upgrade.pogoplug.com

On monte ensuite la partition root en lecture seule

mount / -r -o remount

 

Certains Dockstar ont été livré avec 512Mo de NAND (mémoire flash) au lieu de 256Mo, on peut vérifier si on fait partie de ces chanceux :

dmesg | grep "NAND"

Ce n’est pas mon cas :

[    1.040000] NAND device: Manufacturer ID: 0x2c, Chip ID: 0xda (Micron NAND 256MiB 3,3V 8-bit)

 

On pourra à ce moment faire une réservation d’adresse IP sur le serveur DHCP (la Freebox par exemple), ainsi le Dockstar aura toujours la même IP même lors de reboot successif.

Débrancher le Dockstar du PC pour le brancher sur son routeur (Freebox) ou remettre l’accès à Internet/WAN sur la box.

Re-démarrer le Dockstar

Dans le cas où l’on a cherché l’IP du dockstar avec nmap/netdiscover on rebootera aussi son PC pour qu’il se remette sur le réseau (la commande dhclient ayant eu chez moi un comportement bizarre).

 

Préparation de la clé USB

J’ai décidé d’installer Debian sur une clé USB de 2Go (1Go voir 512 Mo devraient suffire).

Il faut savoir que selon les clés utilisées, le boot a chaud et/ou à froid sur la Debian installé dessus peut fonctionner ou non, la solution changer de clé.

J’ai réalisé une première installation sur une clé noname et le Dockstar refusait de booter dessus, j’ai donc acheté une nouvelle clé (une SanDisk® Cruzer® Blade) et cela fonctionne parfaitement (qui plus est elle est plus rapide 23MB/s contre 14MB/s)

Cette clé doit avoir au minima 2 partitions, le première (impérativement) sera le root de Debian (d’un taille conseillé de 512Mo) et la deuxième sera le swap (128-256Mo conseillé).

J’ai personnellement fait 1700Mo pour le / et le reste (soit environ 300Mo) pour le swap.

J’ai utilisé fdisk sous Ubuntu pour faire ces partitions, voici les commandes exécutés (A adapter)

sudo fdisk /dev/sdb

Création de la première partition (n°1) primaire de 1700Mo :

Commande (m pour l'aide): n
Commande d'action
 e   étendue
 p   partition primaire (1-4)
p
Numéro de partition (1-4): 1
Premier cylindre (1-969, par défaut 1):
Utilisation de la valeur par défaut 1
Dernier cylindre, +cylindres or +taille{K,M,G} (1-969, par défaut 969): +1700M

Création de la partition n°1 primaire du reste de la clé :

Commande (m pour l'aide): n
Commande d'action
 e   étendue
 p   partition primaire (1-4)
p
Numéro de partition (1-4): 2
Premier cylindre (865-969, par défaut 865):
Utilisation de la valeur par défaut 865
Dernier cylindre, +cylindres or +taille{K,M,G} (865-969, par défaut 969):
Utilisation de la valeur par défaut 969

Positionnement du flag d’amorce (boot) sur la première partition :

Commande (m pour l'aide): a
Numéro de partition (1-4): 1

Positionnement du type swap sur la deuxième partition :

Commande (m pour l'aide): t
Numéro de partition (1-4): 2
Code Hexa (taper L pour lister les codes): 82
Type système de partition modifié de 2 à 82 (Linux swap / Solaris)

Vérification

Commande (m pour l'aide): p
 
Disque /dev/sdb: 2000 Mo, 2000682496 octets
64 têtes, 63 secteurs/piste, 969 cylindres
Unités = cylindres de 4032 * 512 = 2064384 octets
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes
I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes
Identifiant de disque : 0x00000000
 
Périphérique Amorce  Début        Fin      Blocs     Id  Système
/dev/sdb1   *           1         864     1741792+  83  Linux
/dev/sdb2             865         969      211680   82  Linux swap / Solaris

Écriture des changements et sortie de fdisk :

Commande (m pour l'aide): w
La table de partitions a été altérée!

La clé peut être insérée dans le Dockstar (emplacement arrière droit) et ce dernier rebooté

 

Installation de Debian avec le script de Jeff Doozan

Un gars merveilleux nommé Jeff Doozan à fait un script qui réalise l’installation et la configuration spécifique pour le Dockstar d’un bootloader (uboot) sur la NAND du Dockstar, installe Debian avec le kernel kirkwood (spécifique aux processeurs ARM) en mode tout automatique (formattage) et sans qu’il soit nécessaire d’avoir une console (écran), installe quelques paquets pour le Dockstar (ssh, ntp pour la mise à l’heure, etc.). Plus de détails

On se connecte donc sur son Dockstar :

ssh root@[adresse IP du Dockstar]

On télécharge et lance le script de Jeff :

cd /tmp
wget http://jeff.doozan.com/debian/dockstar.debian-squeeze.sh
chmod +x dockstar.debian-squeeze.sh
export PATH=$PATH:/usr/sbin:/sbin
./dockstar.debian-squeeze.sh

Message d’avertissement, indiquant que le bootloader par défaut va être remplacé et que Debian va être installé sur la clé sda (devant contenir 2 partitions) :

!!!!!!  DANGER DANGER DANGER DANGER DANGER DANGER  !!!!!!
 
This script will replace the bootloader on /dev/mtd0.
 
If you lose power while the bootloader is being flashed,
your device could be left in an unusable state.
 
This script will configure your Dockstar to boot Debian Squeeze
from a USB device.  Before running this script, you should have
used fdisk to create the following partitions:
 
/dev/sda1 (Linux ext2, at least 400MB)
/dev/sda2 (Linux swap, recommended 256MB)
 
This script will DESTROY ALL EXISTING DATA on /dev/sda1
Please double check that the device on /dev/sda1 is the correct device.
 
By typing ok, you agree to assume all liabilities and risks
associated with running this installer.
 
If everything looks good, type 'ok' to continue:

Que l’on accepte avec ok

Le script télécharge et installe divers outils d’interaction avec les NAND et test la présence du bootloader d’origine puis le script demande si on doit désactiver le service d’auto-update de pogoplug :

DISABLE POGOPLUG SERVICES
 
The pogoplug service includes an auto-update feature which could
be used to cripple or disable your device.  It is recommended
that you disable this service.
 
NOTE: The pogoplug service is proprietary software
created by Cloud Engines.  It is not available for use
in other distributions and will not be available in
your new linux installation even if you choose not to disable it.
 
Would you like to disable the pogoplug services? [Y/n]

On accepte avec Y

Le script installe alors le bootloader modifié sur la NAND, formate la première partition de la clé USB et y installe Debian et divers paquets.

A partir de ce moment l’installation prend environ 45 minutes (dépendant de la vitesse d’écriture de votre clé)

Le log complet d’installation est disponible ici : JeffDoozan_Debian_Installation

Au terme de l’installation le script propose de rebooter, on accepte avec Y, la connexion SSH est alors perdue.

Quelque instants plus tard (30s – 1 min) on peut rétablir la connexion SSH en root avec le mot de passe root et là normalement vous devriez avoir un superbe prompt Debian :

root@debian:~#

Si le mot de passe root est refusé essayez le mot de passe par défaut du Dockstar (stxadmin), si cela marche cela veut dire que votre clé USB n’est pas bootable à chaud, donc que le Dockstar n’a pu booter sur Debian, il a donc booté sur son OS d’origine. Il vaut mieux alors changer de clé USB et recommencer.

 

 

Petite comparaison Debian / Pogo OS

Avec top sur Pogo OS :

Mem: 22796K used, 103268K free, 0K shrd, 0K buff, 6876K cached
CPU:   0% usr   0% sys   0% nice 100% idle   0% io   0% irq   0% softirq
Load average: 0.00 0.00 0.00
 PID  PPID USER     STAT   VSZ %MEM %CPU COMMAND
 340   338 root     S    11708   9%   0% /usr/local/cloudengines/bin/hbplug
 703   637 root     R     3404   3%   0% top
 308     1 root     S     3404   3%   0% udhcpc -b Pogoplug
 1     0 root     S     3400   3%   0% init
 310     1 root     S     3400   3%   0% telnetd
 315     1 root     S     3208   3%   0% ntpd -g
 319   315 root     S     3208   3%   0% ntpd -g
 637   636 root     S     2676   2%   0% -bash
 339     1 root     S     2672   2%   0% -sh
 636   313 root     S     2580   2%   0% /usr/sbin/dropbear
 313     1 root     S     2100   2%   0% /usr/sbin/dropbear
 338     1 root     S     1696   1%   0% /usr/local/cloudengines/bin/hbwd /usr/local/cloudengines/bin/hbplug
 639     2 root     SWN      0   0%   0% [jffs2_gcd_mtd2]
 72     2 root     SW       0   0%   0% [pdflush]
 49     2 root     SW<      0   0%   0% [khubd]
 2     0 root     SW<      0   0%   0% [kthreadd]
 3     2 root     SWN      0   0%   0% [ksoftirqd/0]
 4     2 root     SW<      0   0%   0% [events/0]
 5     2 root     SW<      0   0%   0% [khelper]
 46     2 root     SW<      0   0%   0% [kblockd/0]
 51     2 root     SW<      0   0%   0% [kmmcd]
 65     2 root     SW       0   0%   0% [crypto]
 66     2 root     SW       0   0%   0% [crypto_ret]
 71     2 root     SW       0   0%   0% [pdflush]
 73     2 root     SW<      0   0%   0% [kswapd0]
 74     2 root     SW<      0   0%   0% [aio/0]
 227     2 root     SW<      0   0%   0% [mtdblockd]
 228     2 root     SW<      0   0%   0% [nftld]
 262     2 root     SW<      0   0%   0% [kcryptd/0]
 337     2 root     SW<      0   0%   0% [xce]

Sur Debian :

top - 19:59:01 up  1:24,  1 user,  load average: 0.01, 0.02, 0.00
Tasks:  37 total,   1 running,  36 sleeping,   0 stopped,   0 zombie
Cpu(s):  0.0%us,  0.1%sy,  0.0%ni, 99.9%id,  0.0%wa,  0.0%hi,  0.0%si,  0.0%st
Mem:    125732k total,    19580k used,   106152k free,      804k buffers
Swap:   211672k total,        0k used,   211672k free,    11116k cached
 
 PID USER      PR  NI  VIRT  RES  SHR S %CPU %MEM    TIME+  COMMAND
 529 root      20   0  2548 1028  824 R  2.0  0.8   0:00.02 top
 1 root      20   0  2020  696  604 S  0.0  0.6   0:01.00 init
 2 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.01 kthreadd
 3 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.03 ksoftirqd/0
 4 root      RT   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.00 watchdog/0
 5 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.01 events/0
 6 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.00 cpuset
 7 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.00 khelper
 8 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.00 netns
 9 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.00 async/mgr
 10 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.00 pm
 11 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.01 sync_supers
 12 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.01 bdi-default
 13 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.00 kintegrityd/0
 14 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.01 kblockd/0
 15 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.00 kseriod
 16 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.00 khungtaskd
 17 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.00 kswapd0
 18 root      25   5     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.00 ksmd
 19 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.00 aio/0
 20 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.00 crypto/0
 25 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.00 mtdblockd
 26 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.00 orion_spi
 82 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:14.76 kmmcd
 84 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.00 ksuspend_usbd
 86 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.09 khubd
 94 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.00 scsi_eh_0
 95 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.06 usb-storage
 168 root      16  -4  2328  696  380 S  0.0  0.6   0:00.10 udevd
 217 root      20   0     0    0    0 S  0.0  0.0   0:00.00 mv_crypto
 420 root      20   0  1824  260  160 S  0.0  0.2   0:00.00 dhcpcd-bin
 447 root      18  -2  2324  548  236 S  0.0  0.4   0:00.01 udevd
 448 root      18  -2  2324  548  236 S  0.0  0.4   0:00.01 udevd
 498 root      20   0  5824  976  616 S  0.0  0.8   0:00.01 sshd
 516 root      20   0  1644  532  464 S  0.0  0.4   0:00.01 getty
 521 root      20   0  8972 2760 2256 S  0.0  2.2   0:00.15 sshd
 523 root      20   0  3092 1616 1300 S  0.0  1.3   0:00.03 bash

Plus de processus mais moins de mémoire consommée !!

Et tout cela en 258Mo d’espace disque :

df -h
Filesystem            Size  Used Avail Use% Mounted on
rootfs                1.7G  258M  1.4G  17% /
none                   60M   36K   60M   1% /dev
/dev/sda1             1.7G  258M  1.4G  17% /
tmpfs                  62M     0   62M   0% /lib/init/rw
tmpfs                  62M     0   62M   0% /dev/shm
tmpfs                  62M     0   62M   0% /tmp

Post installation

Je détaillerais mes configurations et autres installations dans un autre article sauf une très importante pour la sécurité, le changement du mot de passe root qui se fait avec la commande :

passwd

Et demande de saisir 2 fois le nouveau mot de passe :

Enter new UNIX password:
Retype new UNIX password:
passwd: password updated successfully

Si vous n’utilisez pas de réservation d’adresse IP sur le DHCP, il peut être conseillé de configurer une IP fixe sur votre Dockstar (voir à la fin de cet excellent article)

 

A suivre dans Configuration de base du Dockstar

 

Sources :

La partitionnement par défaut du Dockstar

Un retour d’expérience d’installation et un autre

Je me réveille un peu après la bataille, mais vaut mieux tard que jamais.

En effet je viens de découvrir l’existence du Seagate Dockstar alors que le monde linuxo-geek en parle depuis Août 2010.

Pour ceux qui serait encore plus en retard que moi et qui ne sauraient pas ce que c’est, le Seagate Dockstar est à la base une station d’accueil pour disque dur Seagate permettant de mettre en réseau le dit disque dur.

Rien de très passionnant jusqu’ici si ce n’est que ce périphérique réseau qui par défaut fonctionne avec plug OS peut être hacké pour y installer OpenWrt ou mieux (dans mon cas) une Debian.

Le Dockstar devient alors un vrai mini-serveur, un Plug computer ayant presque les caractéristiques d’un SheevaPlug mais pas le prix (environ 99$, introuvable en France)

Parceque cerise sur la gâteau, le Dockstar considéré comme un échec commercial par Seagate est bradé à 50€ par la FNAC et encore il y quelque temps avant que les commerçant ne découvrent l’utilisation parallèle il était trouvable à 20€.

Enfin pour finir avec cette présentation ce petit joujou permet de répondre à quasiment tous les besoins (raisonnable) que l’on peut avoir d’un serveur et cela pour une consommation électrique d’environ 4W en idle et 8W en full !!!

 

Voici les usages que j’ai de mon Dockstar, ainsi que les liens vers mes articles décrivant leurs mise en oeuvre :

 

Et voici les articles qui m’ont aidés / inspirés :

La communauté des utilisateurs Français : [Topic Unique] – Hardware – OS Alternatifs – FORUM HardWare.fr

Seagate dockstar installation et amélioration

Seagate Dockstar : booter Plugbox sur le réseau via TFTP/NFS — Hippopota.me/blog : le blog de deK

Seagate DockStar un plug computer green – IT Wars

Seagate DockStar: déballage et installation de debian – Le blog de Dju article du même blog Tag – dockstar – Le blog de Dju

CategoryDockStar – rudiswiki8′

Hardware Porn: Seagate Dockstar teardown « Your Warranty Is Void.com

Seagate Dockstar en déstockage, un Plug Computer très abordable. « Galipe

Seagate Dockstar : booter Plugbox sur le réseau via TFTP/NFS et Dockstar et boot réseau : optimisation

Debian Squeeze on the Seagate Dockstar

Debian on the Seagate Dockstar Post-Installation

Plug Servers – Part II, From PogoPlug to Debian plug server

t0ma.info : mise en œuvre d’un cluster de 3 Dockstar

Le site de la personne mettant à disposition les scripts d’installation de Debian : Run Linux on your Dockstar, GoFlex, or Pogoplug NAS

28 fév 11

Si vous transférez un fichier texte créé sous Windows vers Ubuntu, il y a de fortes chance pour que ce dernier contiennent des caractères qui ne seront pas correctement affichés.

Exemple de texte contenant des accents (signes diacritiques) visualisé sous Gedit :

Outre les 26 lettres de l’alphabet, l’écriture standard du français met en jeu  
cinq signes diacritiques (accents aigu, grave et circonflexe, tréma et cédille)  
et les deux ligatures <æ> et <œ>.  
 
S’ajoutent ainsi 16 lettres : é, è, ê, ë, à, â, î, ï, ô, ù, û, ü, ÿ, æ, œ et ç. 
 
Ce ne sont pas des décorations : ils ont tous une valeur orthographique.  
 
« Un policier tue », ce n’est pas la même chose que « un policier tué ».  
De même, il vaut mieux placer la cédille de caleçon sur le second c plutôt que sur le premier…


Le même texte avec la commende cat :

Outre les 26 lettres de l�alphabet, l��criture standard du fran�ais met en jeu
cinq signes diacritiques (accents aigu, grave et circonflexe, tr�ma et c�dille)
et les deux ligatures <�> et <�>. 
 
S�ajoutent ainsi 16 lettres : �, �, �, �, �, �, �, �, �, �, �, �, �, �, � et �.
 
Ce ne sont pas des d�corations : ils ont tous une valeur orthographique. 
 
� Un policier tue �, ce n�est pas la m�me chose que � un policier tu� �.
De m�me, il vaut mieux placer la c�dille de cale�on sur le second c plut�t que sur le premier�

Cela vient de la différence de format de codage de caractères utilisé sous Windows et sous Ubuntu.

Windows utilise l’encodage Windows-1252 tandis que Ubuntu utilise par défaut (mais cela peut se changer) UTF-8 (pour s’en assurer il suffit d’utiliser la commande locale)


Pour corriger ce problème il suffit d’utiliser la commande iconv :

iconv -f CP1252 -t utf8 [fichier à convertir] > [fichier convertit]


Sources :

Le texte pris en exemple est un mixte de la définition de Jacques Poitou et de celle de Pince ton Français