Articles plus anciens

3ème article du genre (d’une longue lignée sans doute), aujourd’hui après avoir testé Banshee puis RhythmBox voici les test de aTunes.


Pour L’installation il faut installer le package Debian disponible au téléchargement sur le site d’aTunes.


aTunes est un lecteur audio / jukebox écrit en Java ce qui apporte comme avantage qu’il soit disponible sur toutes les plateformes (Linux, Mac et Windows) en contrepartie il est moins bien intégré dans les différents OS, jugez plutôt de l’apparence par défaut sous Ubuntu :


Autant dire dans un thème sombre comme l’est le thème Ambiance sous Ubuntu, tout ce bleu détonne.

Mais avec un peu personnalisation on arrive à ceci :


Les boutons restent différents de ceux des autres fenêtre (forme, apparence, ordre et position), pas question ici d’intégration au menu Son, mais aTunes peut utiliser (option) tout de même les notifications Ubuntu :


Toujours au niveau apparence par défaut sous Ubuntu Maverick Meerkat il y a de ci de là des petit bugs d’affichages dû à une police trop grande (par défaut Ubuntu taille 15) ce qui peut être résolu en changeant la taille de la dite police dans les préférences d’aTunes (la police Ubuntu en taille 13 par exemple).



Passons aux fonctionnalités, le tag « artiste de l’album » est parfaitement géré, tant au niveau de la sélection des pistes (artiste de l’album puis album) que des informations affichées.


Concernant la sélection des piste autre fonctionnalité intéressante le survol de l’artiste fait apparaitre un photo de ce dernier (issu de lastFM je suppose) et le survol de l’album, la pochette de ce dernier (issu des morceaux)


La sélection de piste peut se faire aussi par :

  • Album
  • Genre, artiste de l’album, albums
  • Année, artiste de l’album, albums
  • Arborescence sur le disque


Concernant les informations contextuelles on a des informations sur l’artiste, ses albums, les paroles, les vidéos concernant l’artiste sur Youtube, les artistes semblables.

La plupart de ces information provenant de LastFM, elles sont en français et ne nécessitent pas d’avoir un compte LastFM.

Enfin les paroles sont trouvés beaucoup plus efficacement que sur RhythmBox et plus rapidement

Les notes / score affectés aux chanson ne sont pas inscrites dans le fichier mais dans la base d’aTunes (fichier XML).

Possibilité de faire ressortir dans le sélecteur de pistes les artiste, album, piste présentant un manque au niveau des tags (paramétrable)


Les plus :

  • Gestion du tag artiste de l’album
  • Gestion de plusieurs playlist
  • Différents modes de navigation dans les pistes dont l’arborescence de fichier
  • Éditeur de tags pouvant compléter certains tags (parole, titre, piste, etc) depuis une source externe (LastFM) – le test effectué n’a pas été très concluant et cela ne demande pas de confirmation
  • Renommage des fichiers selon les tags (en mode export) – non testé
  • Données contextuelles pertinentes, rapides, en français et complètes
  • multi-plateforme

Les moins :

  • Gestion des notes dans la base de données (fichier XML) et non pas dans les tags
  • Intégration minime à Ubuntu (Java)
  • Pas de Client DAAP
  • Pas d’accès à Jamendo/Magnatune pour la musique libre
  • Blanc entre les chansons d’une liste de lecture.
  • La notification Ubuntu à du mal à suivre lors du changement consécutif de piste.
  • Certain de mes fichiers ne sont pas lus (alors que RhytmBox arrive à les lires)

Allez on continu sur la lancé, après le challenger Banshee voici le lecteur par défaut d’Ubuntu (au moins jusqu’en 10.10) : RhythmBox.


D’apparence classique RhythmBox est un peu moins sexy que Banshee, moins d’image car les albums sont listés sous forme de texte et non pas des pochettes du disque.


La sélection des pistes se fait classiquement par Artistes puis Albums, mais il est possible de changer ce comportement en sélectionnant « Genres et artistes » ou « Genres, artistes et albums » dans les préférences :


RhythmBox est parfaitement intégré à Ubuntu (logique) et est le seul (à ma connaissance) qui supporte parfaitement l’intégration au menu Son :


Les données contextuelles (plugin non activé par défaut) proviennent de lastFM uniquement (il faut donc se créer un compte pour ce service) et sont en anglais par défaut (Français possible ?), les paroles (plugin non activé par défaut) peuvent provenir de 6 sources différentes :


RhythmBox est capable de modifier le tag « Artiste de l’album« ,

Mais il ne le gère pas par ailleurs, pas d’affichage ni de sélection, un bug est ouvert et fait le sujet de nombreuses discussions.


Les notes inséré par MediaMonkey ne sont pas reconnues par RhythmBox (normal), mais plus gênant les notes ajoutés directement dans RhythmBox sont stocké dans sa base de données et non pas dans le fichier mp3.


Vrac :

  • Accès à Jamendo et Magnatune pour la musique libre
  • Service d’achat de musique en ligne : Ubuntu One
  • Quelques radio FM sont pré-paramétrés
  • Fonctionnalité étrange : la liste d’attente


Les plus :

Les moins :

  • Navigation par tags uniquement (pas d’accès à l’arborescence du disque)
  • Pas de gestion du tag « Artiste de l’album »
  • Éditeur de tags basiques (pas de tag auto depuis le web, les noms de fichier)
  • Pas de renommage des fichier selon les tags
  • Peu de source d’information contextuelle (lastFM uniquement, pas de YouTube ni de Wikipedia)
  • Gestion des notes dans la base de données de RhythmBox et non pas dans les tags

Plus de 6 mois après mon article de marques pages concernant le choix d’un lecteur audio (Marques pages : Choisir un lecteur audio pour Ubuntu), voici le premier article de test.


J’ai choisi de commencer par Banshee car ce dernier remplacera RhythmBox dans la prochaine version d’Ubuntu (11.04).

J’ai cependant testé la version stable de Banshee sous Maverick Meerkat (10.10) c’est à dire la version 1.8.0 alors que la version qui sera embarqué sera au moins la 1.9.0


Cet article sera amené a évoluer au fur et à mesure de la rédaction du test des autres lecteurs audio.


L’installation se fait avec un simple :


sudo aptitude install banshee



Pas de révolution dans l’aspect de l’application, elle ressemble à beaucoup d’autre application Gnome dont RhythmBox.

Banshee est développé en mono et est bien intégré à Ubuntu.

Il est même possible de lui ajouter (via un plugin à activer) l’intégration dans le menu Son d’Ubuntu, mais ce dernier est moins complet que celui de RhythmBox (pas de pochette) et ne semble pas fonctionner :


Banshee permet de lire la musique mais aussi les vidéos, ce qui à mon sens n’est pas nécessaire, je préfère avoir un bon lecteur audio et un bon lecteur vidéo qu’un logiciel tout en un.


Banshee gère le tag ID3 « Artiste de l’album » mais malheureusement de façon incomplète.

Le tag est disponible dans le détail d’un morceau :


Dans l’édition des tags :

Mais malheureusement la navigation se fait via l’artiste et non pas l’artiste de l’abum :


Autre surprise, Banshee arrive à lire les notes des chanson que j’ai donné sous MediaMonkey, notes stockées dans le tag ID3 Popularimeter (POPM).

Reste à voir si les notes sont correctes puisque l’usage de ce tag n’est pas normalisé et peu varier d’une application à une autre.


J’ai un doute quand à la lecture de la pochette depuis le tag ID3 du fichier, de plus les pochettes d’un album apparaissent que lorsque l’on a lu au moins une chanson de l’album :


Les données contextuelles d’une chanson proviennent de lastFM, Wikipedia ou YouTube (via activation d’un plugin) séparément (pas de données agrégés sur ces 3 sources).

Concernant la source YouTube, je n’ai pas réussi à jouer la vidéo dans Banshee comme cela est proposé

Au lieu de cela la chanson en cours change sur une autre piste de la liste de lecture.


Vrac :

  • Pas de plugin pour les paroles des chansons
  • Pas d’accès à Jamendo/Magnatune
  • Accès au magasin Amazon MP3 (mais permet il de télécharger sans le logiciel d’Amazon ?)
  • Ajout de radios / podcast « à la main »


Les plus :

  • Intégration Ubuntu (même si le menu Son est KO)
  • Gestion des notes dans le tag « popularimeter »
  • Gestion du tag « Artiste de l’album »
  • Client DAAP (pas testé pour l’instant)
  • Gestion de plusieurs playlists

Les moins :

  • Mode de navigation des pistes basique (artiste puis album)
  • Navigation par tags uniquement (pas d’accès à l’arborescence du disque)
  • Gestion du tag « Artiste de l’album » incomplète
  • Lecteur Vidéo (pas nécessaire)
  • Éditeur de tags basiques (pas de tag auto depuis le web, les noms de fichier)
  • Pas de renommage des fichier selon les tags
  • Pas de synchronisation avec un lecteur MP3
  • Utilisation de mono (à voir selon les convictions de chacun)


Sources :

Mediamonkey : Newly-imported tracks default to ratings « bomb » [#2147]

Mediamonkey : POPM Tag

Popularimeter tag


Marques pages : Choisir un lecteur audio pour Ubuntu

04 nov 10

Article copié du wiki Ubuntu, mais publié ici pour ma base de connaissance.

Si on veut ré-initialiser le mot de passe de l’utilisateur root de MySQL voici la liste des commandes à effectuer :

sudo service mysql stop
sudo /usr/bin/mysqld_safe --skip-grant-tables &
mysql -h localhost
use mysql
update user set password = password('[mot_de_passe]') where user = 'root' and host='localhost';
quit
sudo service mysql start
Commentaires fermés

Afin de mettre à disposition de ma famille mes photos numériques, je souhaite monter un serveur Web qui hébergera une galerie (script php).

En effet compte tenu de la volumétrie (plusieurs gigas de photos) et du caractère personnel des photos je ne souhaite pas faire héberger cette gallerie (sur Free.fr par exemple).

Un serveur web est un ensemble de briques logiciel :

  • une base de données : MySQL le plus souvent
  • un moteur de scripts : c’est ce qui permet de faire un site dynamique le plus courant est php
  • un serveur web proprement dit : le plus souvent Apache, mais il existe des prétendants et notamment Cheroke qui serait plus rapide qu’Apache et surtout plus facile à administrer.


Installation de MySQL

Cela se fait par un simple :

sudo aptitude install mysql-server mysql-client


Qui installe les paquets suivant (par le jeu des dépendances et des méta-paquets) :

libdbd-mysql-perl{a} libdbi-perl{a} libhtml-template-perl{a} libnet-daemon-perl{a}
 libplrpc-perl{a} mysql-client mysql-client-5.1{a} mysql-client-core-5.1{a} mysql-server
 mysql-server-5.1{a} mysql-server-core-5.1{a}


Lors de l’installation on nous demande le mot de passe du super-utilisateur de MySQL (root) :


Au terme de l’installation on peut s’assurer que le service MySQL tourne par :

sudo service mysql status


Qui renvoi :

mysql start/running, process 25769


Installation de Cherokee

Là encore l’installation est simplissime :

sudo aptitude install cherokee


Qui installe :

cherokee libcherokee-base0{a} libcherokee-client0{a} libcherokee-config0{a}
 libcherokee-mod-admin{a} libcherokee-server0{a} spawn-fcgi{a}


Au terme de l’installation on à un serveur Web statique c’est à dire capable de servir aux navigateurs de simples pages HTML, pour s’en assurer il suffit d’aller sur l’adresse de votre serveur en http :

http://ip_server

ip_server : est l’adresse IP de la machine sur laquelle vous avez installé Cherokee, si il s’agit de la machine locale, on pourra utiliser localhost.

Cherokee vous sert alors la page d’accueil du serveur :


Administration Cherokee

Le gros point fort de Cherokee est sont interface d’administration web, pas besoin d’éditer des fichiers de configuration.

Par défaut l’interface d’administration n’est pas accessible, il au préalable lancer sur le serveur contenant Cherokee la commande suivante :

sudo cherokee-admin -b


Qui renvoi le login et le mot passe unique pour cette session de connexion à l’interface d’administration :

Login:
 User:              admin
 One-time Password: yDRmCWliaUxnM480
 
Web Interface:
 URL:               http://localhost:9090/
 
Cherokee Web Server 1.0.8 (Aug 11 2010): Listening on port ALL:9090, TLS
 disabled, IPv6 enabled, using epoll, 4096 fds system limit, max. 2041
 connections, caching I/O, single thread


Rque : si vous ne lancez pas cette commande avec sudo vous aurez le messages suivant

Unable to raise file descriptor limit to 4096
Configuration file is not writable
The configuration file <code>/etc/cherokee/cherokee.conf</code> cannot be modified


Il suffit alors d’aller à l’URL http://ip_server:9090 pour accéder à l’interface d’administration (après avoir renseigné le login, mot de passe indiqué par la commande cherokee-admin)

Rque : les copie d’écran de cherokee sont réalisées avec la version 1.0.4-1 (version par défaut sous Ubuntu 10.10)

 

PHP

Pour avoir un site dynamique, on a besoin d’un moteur de script, le plus courant étant php

Pour l’installer

sudo aptitude install php5-cgi php5-mysql


Rque : php5-mysql installe les modules autorisant la connexion à MySQL depuis php


Ce qui installe :

php5-cgi php5-common{a} php5-mysql



Ajout du support php à Cherokee

Rque : les copie d’écran de cherokee sont réalisées avec la version 1.0.4-1 (version par défaut sous Ubuntu 10.10)


Dans l’administration de cherokee cliquer sur vServers dans le bandeau haut :

Par défaut il n’y a qu’un seul site de configuré « default », cliquer dans l’onglet « Behavior » :


Cliquer sur le bouton « Rule management » pour afficher les caractéristique du serveur virtuel :

Cliquer sur le bouton + à gauche (à côté de « Behavior ») pour ajouter un rôle à notre serveur, un wizard apparait :

Sélectionner Langues, puis php et enfin appuyer sur ajouter :

Cliquer sur Créer

Le rôle php est ajouté à notre serveur :


Cliquer sur Sauvegarder (dans le bandeau haut) puis sur « redémarrage gracieux » dans la boite de dialogue qui apparait.


Test de php

Pour tester php, il suffit de copier le code suivant dans un fichier portant l’extension php (par exemple info.php) et placé dans /var/www (racine du site web)

<?php
   echo phpinfo();
?>


Puis ensuite d’aller à l’url :

http://ip_serveur/info.php


Une page comme celle-ci doit apparaitre :

Problème rencontré

Lors de mes premier essai, sur mon serveur (Ubuntu minimal 10.04), le php n’était pas reconnu par Cherokee, dès que j’allais sur une page php, mon navigateur me proposait de télécharger le fichier php, comme si l’ajout du support php à Cherokee n’était pas configuré.

J’ai essayé de nombreuses choses sans succès à tel point que j’ai renoncé à Cherokee pour Apache et au moment de rédiger cet article j’ai ré-essayé Cherokee et là miracle ca marche.

Je me suis dit que ça venait du fait que j’avais installé Apache et d’autres modules php (php5 et libapache2-mod-php5 au lieu de php5-cgi) j’ai donc refait une installation de zéro de Cherokee sur une machine virtuelle et là aussi ça marche…..


Sources :

Ubuntu – Installation de Cherokee : Serveur Web simple et Performant

Installing Cherokee With PHP5 And MySQL Support On Ubuntu 10.04

Installation et configuration de Cherokee sous Ubuntu